L’année académique et scolaire en République Démocratique du Congo cours le risque d’être proclamée année blanche, dans des conditions qui seront éditées par les autorités de tutelle- le ministère de l’ESU pour l’Enseignement Supérieur et Universitaire. et l’Enseignement Primaire et Secondaire. Face à cette situation incertaine et ce danger qu’ils courent, les étudiants de l’Université officielle de Semuliki UOS Beni ont amorcé une série des manifestations depuis jeudi 02 juillet pour exiger la reprise des cours et autres activités académique. Les étudiants de l’Université Officielle Semuliki compte ainsi attirer l’attention du président de la république Félix Antoine Tshisekedi sur les risques qu’encourent leurs formations.
L’état d’urgence sanitaire décrété par le président de la république a paralysé, depuis son instauration fin mars, toutes les activités académiques et scolaires sur toute l’étendue du territoire national sans épargner les provinces non touchées par la pandémie du Coronavirus.
Dans la crainte de connaître une année blanche suite à l’état d’urgence sanitaire, les étudiants de l’Université Officielle Semuliki de Beni manifestent pacifiquement depuis les 2 juillet. Ils exigent la reprise des activités académiques dans la stricte observance des mesures barrières éditées par l’autorité sanitaire. Monsieur Kambale Mulwahali Fabrice, président du Comité Estudiantin de l’UOS, l’unique université de l’Etat dans la région, l’a fait savoir au cours d’ une interview à drcactu.cd: « Une année blanche devrait être évitée. Nous proposons la reprise des cours tout en garantissant le respect des mesures barrières contre la Covid19. Les provinces non touchées par cette pandemie souffre de la mesure de l’état d’urgence sanitaire. »
12 étudiants qui manifestaient ont été arrêtés par la police lors de cette marche pacifique. Transférés au parquet près le Tribunal de Grande Instance de Beni, ils ont passé nuit en prison avant d’être relaxés. Le maire ad interim de Beni avait interdit toute manifestation, proposant aux étudiants de déposer un mémorandum par une délégation de 5 étudiants.
Fabrice Mulwahali, le président du Comité Estudiantin promet poursuivre avec les démarches pour obtenir la reprise des activités académique.
Saddam Patanguli
