L’Université de Kinshasa et d’autres universités de la RDC ont enregistré depuis le début plus de 22 décès de ces professeurs.
Une situation qui n’a pas laissé indifférent le Docteur Jean Jacques Mbungani, qui s’est livré à une réflexion profonde sur la formation des universitaires compétent en République Démocratique du Congo.
Secrétaire National chargé des Affaires Étrangères du Mouvement de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba et basé en Belgique, Jean Mbungani pose la problématique de formation des universitaires compétents et dignes dans un pays où la corruption, le manque du sérieux et le favoritisme son devenu la norme vitale. Sans jetter un discrédit total sur toutes les professions, Jean Jacques Mbungani en appelle à la responsabilité de chaque congolais » de s’investir en âme et conscience à inverser cette tendance qui hypothèque de manière sensible le développement du pays. »
Ci-dessous l’intégralité de sa réflexion
La RDC peut-elle encore former des universitaires dignes et compétents?
Car la fraude, la corruption, la tricherie, les largesses sont monnaies courantes lors du cursus scolaire voire universitaire de beaucoup d’élèves ou étudiants.
Même si on ne peut jeter le discrédit sur l’ensemble des acteurs de différents secteurs professionnels, il faut bien reconnaître que malheureusement dans bon nombre des cas, il y’a un réel souci de compétence qui s’invite dans l’exercice quotidien de ces professions.
Des pasteurs, des hommes politiques et plus graves encore, les professionnels de la santé sont aussi dans le collimateur.
Ah vraiment le Congo de nos aïeux est dans une phase triste de son histoire. Les compétences réelles sont devenues denrées rares, car ayant cedé place à l’opportunisme et à l’art de l’ à peu près.
Aucun pays au monde ne peut se développer avec un déficit de formation et d’éducation tant au sein de la base que de l’élite.
Force est malheureusement de constater que le Congo est éligible dans cette catégorie des pays qui ont relégué la qualité de la formation, si ce n’est la formation, elle-même au dernier rang de leurs préoccupations.
Il en va de la responsabilité de tout un chacun, de s’investir en âme et conscience à inverser cette tendance qui hypothèque de manière sensible le développement du pays.
Dr Jean-jacques Mbungani
