Un groupe de députés nationaux de toutes les tendances confondues parmi lesquels Henri . Thomas Lokondo, Delly Sesanga, André -Claudel Lubaya, Patrick Muyaya, Jacques Ndjoli et d’autres , ainsi que certains acteurs de la société civile ont déploré les pertes en vies humaines et des dégâts matériels survenus lors de la dernière marche organisée par l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi).
Après avoir procédé a une analyse profonde de la situation du pays le samedi 11 juillet 2020, ils sont arrivés à la conclusion selon laquelle : « la vie humaine est sacrée et que le Congo est un bien commun ».
Raison pour laquelle, ils exhortent tous les dirigeants politiques et les forces vives de la nation à rechercher le consensus pour le processus électoral, présentement à la base des tensions à travers le pays. Ils proposent pour être plus précis, l’organisation d’un forum strictement limité au processus électoral en vue de baliser la voie à un processus électoral transparent et apaisé à l’horizon 2023.
Selon ces personnalités, le chemin vers le consensus devra passer nécessairement par la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CENI), ensuite la révision de la constitution à l’exclusion de l’article 220 et dans le respect de celui-ci et enfin les orientations essentielles sur la loi électorale et ce, avant l’installation du bureau de la CENI.
Ils ont également appelé le peuple congolais et les responsables politiques et sociaux à transcender les clivages de toutes sortes pour avancer dans cette voie de la concorde Nationale.
Ils invitent enfin le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi à entreprendre, avec son gouvernement, dans le cadre de sa mission de garant de bon fonctionnement des institutions, l’initiative pour engager la communauté nationale à la recherche du consensus.
Pour rappel, la désignation des nouveaux animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante ne fait pas l’unanimité. Le choix porté sur l’actuel secrétaire exécutif de la CENI comme le nouveau patron de la centrale électorale divise tant les membres de la composante société civile que les acteurs politiques.
Zouma Louis-Arthur
