Nord-kivu COVID-19: « Avant l’état d’urgence sanitaire je gagnais plus de 30 dollars, aujourd’hui je gagne moins » témoignage d’une femme de joie.( Sexe)

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Alors que leur métier est bien connu, celui de rendre le service pour la satisfaction d’un plaisir sexuel, les femmes de joie voient leurs revenus en baisse dans la ville de Beni. L’accumulation des recettes de ce métier dépend pourtant de mouvement des nécessiteux dans des endroits publics (bars, restaurant, salles des fêtes,…)

Pour comprendre la situation, drcactu.cd est allé à la rencontre des certaines femmes qui pratiquent le plus vieux métier du monde ( vente du plaisir sexuel).

A 23h40 nous rencontrons d’abord cette jeune dame. Albertine âgé de 23 ans qui nous parle de sa situation financière depuis le début de l’état d’urgence sanitaire.

<<L’état d’urgence sanitaire est venu comme porte malheur dans notre métier, nous vivons que de ce métier, notre recette dépend directement des mouvements dans des bars. C’est comme vous me trouvez ici devant la porte du resto bar la Bourgeoisie où tu ne vois aucun mouvement, nos clients ont peur de venir se divertir pour ne pas se faire arrêter par la police. Actuellement je ne gagne presque rien>> S’est-elle confié à nous.

Florence, 32 ans elle dit avoir enregistré une baisse sensible des recettes. << Avant l’état d’urgence sanitaire, je gagnais facilement 30 à 35 dollars américains auprès des différents hommes. La plupart d’entre eux veulent toujours accompagné la boisson à notre service ( sexe). Depuis que le chef de l’Etat a décidé de fermer des bars je souffre énormément. Actuellement je gagne difficilement 10 dollars pour une nuit. Nos clients sont obligés de rester auprès de leurs femmes que de venir vers nous.>> a-t-elle témoigner.

A la question de savoir pour quoi elle ne veut pas changé de métier et faire le petit commerce avec le peu qu’elle a gagné depuis la période d’avant l’état d’urgence sanitaire.

« C’est un don pour moi ce métier, apporter du plaisir aux hommes, lutter contre les violences sexuelles dans la ville, imaginez-vous si nous nous décidons tous d’abandonner ce métier, ça sera le début d’un moment pire. J’ai aussi une grande famille derrière moi, je scolarises mes sœurs grâce à mon travail. Pour le moment, il est difficile de l’abondonner » A t-elle conclu

Mais pour la plupart des pratiquantes de ce métier, entreprendre dans d’autres domaines est un moyen de contourner la difficulté. Le manque d’un capital initial est le problème le plus majeur pour certaines de s’y lancer. Selon le constat fait par drcactu.cd le nombre des femmes de joie a sensiblement diminuer dans des endroits reconnus ,dont au rond point du 30 juin, rond point le troc, rond point ENRA…

Saddam Patanguli

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