L’insécurité à l’Est de la république démocratique du Congo continue de faire ses victimes. Chaque jour qui passe, apporte son lot de calvaire et les groupes armées ne cessent de semer la désolation et la mort.
Les dernières tueries du 16 au 17 juillet ont fauché la vie a plus de 200 personnes dans le territoire de Mwenga.
S’observe cependant un silence expectactif de la part du gouvernement et de la présidence de la république.
En réaction au silence de la présidence face à ces tueries et insécurité grandissantes, les députés provinciaux du Sud-Kivu condamnent avec la dernière énergie ces massacres de la population et fustige le silence du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, dans une déclaration rendu publique ce lundi 17 juillet 2020.
Les 30 députés provinciaux signataires de cette déclaration, dénoncent non seulemnt le silence manifeste du président de la République mais aussi du gouvernement tant national que provincial dela RDC.
Les élus provinciaux du Sud-Kivu ont recommandé au président de la République garant de la nation « de matérialiser ses promesses dites lors de sa campagne. Celles visant à ramener la paix et la sécurité sur toute l’etendue de l’est de la RDC et y installer le Quartier Général des Forces Armées de la République Democratique du Congo. »
Ils invitent en outre les autorités à identifer tous les militaires présents à l’Est de la République Démocratique du Congo. Car Selon eux on signale plus de 20 milles militaires fictifs dans les rangs de FARDC
Rappelons que lors de son dernier passage au Sud-Kivu le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi Tshisekedi avait dans son discours devant la population à la place de l’indépendance dans la commune de Ibanda dit:
« Je suis prêt à mourir pour vu que la paix règne à l’est de la RDC ».
Arrivera-t-il à imposer la paix et restaurer la sécurité à l’Est du pays avec les nouvelles nominations dans le rang des FARDC? Cette question mérite d’être posée.
Aristide Baraka Yisunga
