La reprise des activités académiques dans toutes les universités et institutions supérieures du pays précisément dans les classes terminales interviendra à partir du 3 août prochain.
Cette décision prise par le gouvernement de la république et communiquée par le Chef de l’État lors de son adresse à la nation levant l’état d’urgence sanitaire, semble avoir remué le couteau dans la plaie dans le secteur de l’ESU.
Alors qu’avant la suspension des activités académiques à cause de l’apparition de la pandémie de coronavirus au mois de mars dernier, l’Université de Kinshasa respirait dans le tourment d’une grève interminable rendant déjà l’année académique 2020-2021 hypothétique.
En dépit ce climat morose qui sévissait l’Unikin, aucun autre son de cloche n’était entendu dans le sphère professoral de cette première université nationale en dehors de l’association des professeurs de l’Unikin (APUKIN), le seul interlocuteur valable avec le gouvernement congolais.
Cependant, il y a quelques jours, une structure dénommé « la dynamique des professeurs de l’Unikin » est sortie de sa tanière avec un cahier des charges reprenant certains conditionnalités avant de retrouver le chemin de la « colline inspirée ». Ils conditionnent la reprise des cours par un salaire de 5000 $.
Un fait anodin qui dénote le spectre du démon de diviser pour mieux régner aux yeux de quelques actants de cet établissement universitaire.
C’est dans cette optique que le président de l’Association des professeurs de l’UNIKIN (APUKIN), le professeur Matthieu Bokolo, a fait savoir qu’ il n’existe aucun autre syndicat à l’Université de Kinshasa à part l’APUKIN.
« Sachez que l’APUKIN est déjà en grève. Vous avez affaire à un soi-disant syndicat des professeurs qui n’a même pas de statut. est-ce qu’ un groupe de dix personnes peut-il engager la crème des éminents professeurs de l’Unikin? s’est-il interrogé, indiquant que c’est une vaste blague qui n’a pas d’avenir.
En rappel, dans un communiqué rendu public le mardi 28 juillet, la structure “Dynamique des Professeurs de l’UNIKIN” et du “Collectif du personnel de l’ESU”, ont annoncé la poursuite de la grève jusqu’à la satisfaction totale de leur cahier de charge, en conditionnant la reprise des cours par l’octroi notamment d’un salaire minimum 5 000$.
Il est donc indispensable que les deux parties se mettent à table pour regarder dans la même direction afin de sauver l’année académique agonisante dans cette université de prestige national.
FMM
