La marche organisée par les enseignants de la ville de Bukavu a été réprimée par la police qui a utilisé des balles réelles et des gaz lacrymogènes ce lundi 10Août 2020 dans la province du sud Kivu.
D’après Jacques CIRIMWAMI Secrétaire du syndicat des enseignants catholique au sud-kivu SYNECAT l’autorité urbaine était saisie de leur marche mais à leur grande surprise, les enseignants se sont vus dispersés par les éléments de l’ordre dépêchés par la même autorité.
《Nous avons marché pour faire respecter le mot d’ordre de notre hiérarchie à Kinshasa a fin de réclamer la paie des Enseignants nouvelles unités,non payé ainsi que le respect des accords signés à BIBWA,fort malheureusement nous venons d’etre tabasser par les éléments de l’ordre》 dit-t-il.
Se Confiant a drcactu.cd Jacques CIRIMWAMI renseigne que plus de 10 enseignants ont été blessés et hospitalisés ainsi que plus de 120 téléphones portables des enseignants disparus au de cette intercation avec la police.
《les politiciens marchent dans toutes quiètude mais quand il s’agit des Enseignants les policiers utilisent de gaz lacrymogènes pourtant nous marchons avec sérénité sans troubler public ,mais nous regrettons le fait que nous sommes maltraités par des policiers que nous avons hier enseigné et nous continuons d’enseigner leurs enfants》s’indigne notre source.
Ces enseignants conditionnent la reprise des cours par la démission de monsieur Mechack BILUBI ULENGABO maire de la ville de Bukavu.
La marche des Enseignants au Sud-kivu dans la ville de Bukavu est parti du bureau de coordination de la société civile du sud-kivu puis réprimée à 5 mètres de la maire de Bukavu.
Aristide BARAKA YISUNGA.
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