C’est le mardi 08 septembre 2020, que le Ministre près le Président de la République, André Kabanda, a demandé l’implication de tout le monde, pour participer au développement du sous-secteur de l’enseignement non formel.
Cette demande a été faite à l’occasion de la célébration de la journée Internationale de l’Alphabétisation célébrée chaque 8 septembre, et le Chef de l’Etat a été représenté par le Ministre de près le Président de la République, André Kabanda.
« L’appel est lancé à la conscience de tous, les acteurs pédagogiques, les gestionnaires des centres de rattrapage scolaires du niveau primaires, centre d’alphabétisation et centre de rattrapage professionnels, éducateurs sociaux et enseignants, parents, syndicalistes, société civile, de protéger les acquis, et de s’inscrire résolument dans cette dynamique de développement de ce sous-secteur » explique-t-il.
Il rajoute:
« Avec l’implication de tous, nous sommes capables de faire bouger les lignes à travers la diversité des actions à mener pour un profond changement et la réduction du taux d’analphabétisme en RDC. Le souhait le plus ardent du chef de l’Etat c’est de mettre à contribution des personnes de bonnes volontés, des étudiants, des médias, de mener une croisade sans relâche à la lutte contre ce fléau d’analphabétisme dans notre pays », a rajouté le Ministre près le Président de la République, André Kabanda.
Dans cette même lignée, André Kabanda, rappelle la volonté du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, d’accompagner le sous-secteur tout en instruisant le Gouvernement pour accompagner ce secteur.
« Le président de la République est conscient que le défis reste énorme notamment le problème des éducateurs sociaux, et des nouvelles unités non payés, la vétusté des équipements et des infrastructures appartenant au ministère des affaires sociales, ainsi que la spoliation de ces derniers. C’est ainsi qu’il a instruit le gouvernement de la république d’accompagner ce sous secteur dans la résolution des préoccupations soulevées dans ce secteur » a-t-il dit.
Par ailleurs, selon lui, « l’expansion de la Covid-19 en RDC a affectée aujourd’hui tous les secteurs vitaux, la pandémie et ses conséquences corollaires sont perturbés, le secteur de l’éducation en général, et le sous-secteur de l’éducation non formelle en particulier. Elle est une des crises les plus graves qui entament les droits à l’éducation dans notre pays et surtout les apprenants qui fréquentent ce sous-secteur vulnérable », a-t-il ajouté.
Jie K
