L’affaire sur viol des infirmières de l’hôpital « La Révolution » de la commune de Kinseso continue de faire couler encre et salive.
Bien que le tribunal de grande instance de Kinshasa Matete ait condamné pas plus tard que hier, trois auteurs de cette actr à 20 ans de prison et deux aînés acquittés parmi les 8 présumés violeurs, et ces derniers sont contraint de payer une somme de 50. 000 dollars à la partie civile pour dommages et intérêts, les restes des infirmières du dite hôpital ne semble pas encore trouver satisfaction.
Ces dernières ont décidé d’observer une période de grève de 3 jours pour protester à leur tour sur cet incident qui s’est produit pendant leurs heures de service afin qu’il ait de l’ordre dans leurs secteur d’activité.
« Nous allons entrer dans le mouvement de revendication pour l’honneur de l’infirmier et infirmière soit résolu », « il faut savoir que les deux infirmières sauvagement violentées n’ont aucun prime et encore moins un salaire pendant plusieurs années », poursuit Célestin Mbala, l’un des membres du syndicat Union Nationale des Infirmiers du Congo -UNIC.
A en croire Anny Lutete, vice-présidente de l’ordre national des infirmiers du Congo, cet incident serait produit suite à l’irresponsabilité des
dirigeants du centre de santé « La Révolution ».
« Ce genre d’incident date de longtemps, et les chefs de ce centre n’ont jamais eu des précautions afin de garantir la sécurité des travailleurs », a-t-elle laissée entendre.
Parmi les condamnés, 3 autres étant encore mineurs, leurs dossiers ont été renvoyés au tribunal pour enfants.
Par ailleurs, cet incident s’est produit dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 septembre au centre de santé la «Révolution» où deux infirmières ont été violées, mais également d’autres d’autres biens appartenant à l’hôpital ont été emportés.
Roddy BOSAKWA