Les syndicats des infirmières de la République Démocratique du Congo sont montés au créneau après le viol de deux de leurs, prestant au centre de santé révolution de la commune de Kisenso dans la ville de Kinshasa.
Dans une déclaration faite ce samedi 19 septembre dans la capitale, SOLCICO, DISICO et UNIC disent observer trois journées « hôpitaux sans infirmière » à partir de ce lundi 21 septembre. Ce, en signe de solidarité des leurs collègues violées dans la commune de Kisenso et toutes les autres violentées dans le pays surtout dans la partie Est de la République.
Pour Jeannine Baheka Ngwey de l’UNIC qui a lu cette déclaration, le gouvernement a le devoir de sécuriser tous les travailleurs de la République Démocratique du Congo et les infirmiers en particulier. Elle sollicite à cet effet l’intervention du Chef de l’État.
« Les femmes infirmières demandent au président de la République Félix-Antoine Tshisekedi son implication personnelle pour mettre définitivement fin à l’impunité. Nous demandons également la poursuite et l’arrestation des ces assaillants qui sont encore en liberté, la mise en place des mesures de renforcement de sécurité des milieux hospitaliers et la meilleure prise en charge psyco-sociale des victimes.
Les trois syndicats demandent par ailleurs le remplacement des matériels volés dans ce centre de santé et la mécanisation de leurs collègues.
Sachez que ces infirmières ont été victimes de viol dans la nuit du 10 au 11 septembre, alors qu’elles étaient à leur poste de travail dans un centre de santé dans la commune de Kisenso. Il s’observe depuis un élan de solidarité en leur faveur.
Zouma Louis-Arthur
