Les défis liés à la situation sécuritaire, du processus de Nairobi et de la situation humanitaire étaient au cœur de l’entretien mercredi 01 mars à Bunia, entre le gouverneur militaire de l’Ituri, le général Johnny Luboya et Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC.
« Nous nous sommes engagés à renforcer les capacités de nos partenaires congolais dans le cadre de la transition pour permettre à la MONUSCO de se retirer », a déclaré la cheffe de la mission onusienne en RDC.
Quelques heures avant cette rencontre, Bintou Keita a discuté avec des leaders communautaires et des représentants de la société civile de la même contrée. Ils ont discuté de la transition de la MONUSCO, de l’impact du conflit sur l’exécution du mandat de la mission et de la participation des femmes aux processus électoraux en cours.
« Ce sont les enfants qui souffrent le plus pendant les conflits en RDC. Vulnérables au recrutement par les milices, au travail forcé, à l’exploitation et à la violence, la nécessité de protéger nos enfants est plus grande que jamais. La MONUSCO assure au quotidien la protection des civils. Nous réunissons souvent des enfants soldats avec leurs familles et les réintégrons dans leurs communautés », a-t-elle expliqué.
Cependant, Bintou Keita a rappelé que l’année dernière, rien qu’en Ituri, 235 enfants ont été retirés des groupes armés pour être mis en sécurité.
Strada