Le 3 mai a été proclamé journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la 26e session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.
En 2023, la journée est célébrée sous le thème : « Façonner un avenir des droits : la liberté d’expression; clé de voûte des droits humains ».
Trente ans plus tard, le lien historique établi entre la liberté de rechercher, de communiquer et de recevoir des informations et le bien public reste aussi pertinent qu’il l’était au moment de sa signature.
Le 3 mai rappelle aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse. C’est aussi une journée de réflexion entre professionnels des médias sur les questions de liberté de la presse et d’éthique professionnelle. Et c’est également l’occasion de :
-Célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse,
-D’évaluer la liberté de la presse à travers le monde,
-De défendre l’indépendance des médias et
-De rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.
Cependant, le droit à la liberté d’expression, inscrit à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, est une condition préalable et un moteur de la jouissance de tous les autres droits de l’homme. Cette année, la célébration du 30e anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse est donc un appel à définir la liberté de la presse, ainsi que des médias indépendants, pluralistes et diversifiés, comme une condition nécessaire à la jouissance de tous les autres droits de l’homme.
Strada