Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) s’est assigné la mission d’atteindre 500 000 élèves cette année avec des repas scolaires en République démocratique du Congo.
À en croire cette organisation, l’objectif est de palier tant soit peu la malnutrition et l’insécurité alimentaire qui frappe la RDC de plein fouet, année après année.
« C’est difficile pour certaines personnes dans la population de faire trois repas par jour. C’est vrai qu’on est dans un environnement où il faut prendre en compte le contexte, mais il faut savoir qu’il y a des aliments qu’il faut ajouter dans son repas et ne pas s’alimenter de mêmes types de repas, ce n’est pas très bon pour le corps. Il y a tout ce travail là qui est mis en place », a dit Distel Zola, Représentant du PAM en RDC.
La RDC reste l’une des plus grandes crises alimentaires au monde, avec près de 26 millions de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire. La faim plane sur le pays et il suffit d’un choc pour plonger des millions de personnes supplémentaires dans une insécurité alimentaire extrême.
En plus de fournir des aliments nutritifs, le PAM devra investir dans le renforcement des compétences des mères allaitantes afin d’améliorer leurs connaissances en matière de soins et de pratiques alimentaires.
En 2022, les dernières estimations indiquent que quelque 2,8 millions d’enfants et environ 1,7 million de femmes enceintes et femmes qui allaitent souffrent de malnutrition aiguë, 45 % des décès d’enfants de moins de cinq ans étant liés à la malnutrition.
SB