La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et le Conseiller Supérieur de la Magistrature (CSM) travaillent ensemble pour la bonne compréhension des textes légaux en vigueur en matière des contentieux électoraux.
C’est dans ce cadre qu’a été lancé mercredi à Kinshasa un atelier d’échange avec les experts des deux institutions.
Didi Manara Linga, deuxième vice-président de la CENI qui représentait Denis Kadima empêché, a salué la tenue de ces travaux d’une importance capitale dans la résolution des conflits consécutives aux prochaines élections.
« L’activité de ce jour est d’une importance très capitale, elle permet de baliser un chemin commun qui concilie les points de vue entre nos deux institutions dans le droit fil de l’application des textes légaux et réglementaires au contentieux électoral », a indiqué Didier Manara.
Et de poursuivre : « L’atelier de ce jour vient à point nommé. Il va permettre des échanges indispensables pour une compréhension commune sur les différentes innovations introduites par la loi électorale notamment les questions relatives au seuil de recevabilité des listes au prorata de 60% des sièges en compétition, les inéligibilités ultérieurement constatées, la définition d’un régime légal exhaustif sur le vote électronique et semi-électronique ».
Par ailleurs , Paul MUHINDO, Rapporteur de la CENI est revenu sur les thématiques qui seront abordées au cours des ces échanges.
Pour sa part , le Directeur pays de IFES, M. Theophillus DOWETIN, a réitéré l’engagement de son institution à continuer à fournir un soutien technique à la CENI pour renforcer les connaissances théoriques et pratiques des parties prenantes au processus sur divers aspects des élections en RDC.
La tenue des élections a souvent été à l’origine des conflits. Il est important pour la centrale électorale congolaise d’être avant-gardiste et anticiper sur les différentes manières de les résoudre.
SB