Après avoir abrité les 9èmes Jeux de la Francophonie qui a ensuite connu une grande réussite, Kinshasa, la capitale de la RD-Congo, a repris sa vie normale. Cependant, l’heure de l’évaluation a sonné.
Plus d’une centaine des ouvriers recrutés pour travailler dans l’organisation de ce grand événement commencent déjà réclamer leur argent. Ces derniers qui n’avaient reçu que 20 dollars sur les100 promis, en raison de 10 dollars le jour, pour 10 jours d’activités, expriment déjà leur ras-le-bol.
C’est le cas pour les agents ayant presté aux services protocole, technique et la commission du transport.
«Qu’ils nous paient notre argent selon le contrat 10 jours comme convenu avec eux. Nous avons travaillé comme des malades Beaucoup ont éprouvé d’énormes difficultés pour répondre présent dans les différents sites puisqu’ils habitent loin. C’est avec regret que je vous annonce que nous n’avons reçu que 20 dollars de transport pour avoir travaillé pendant 10 jours sans arrêt. Cela veut dire quoi ? un sabotage ou une mauvaise foi tout simplement ? », a déploré un des travailleurs qui a requis l’anonymat.
A en croire certaines sources, d’autres n’ont même pas encore touché leur argent. Et les frais de transport n’ont pas été versé. Peut-on parler d’un désordre ou d’une main noire ? Car nombreux qui ont pourtant travaillé ne retrouvent pas leurs noms dans la base des données.
« Premièrement, pour que tu sois appelé à recevoir le transport, ton nom doit figurer dans la base des données. Et à notre grande surprise, nos noms n’y sont pas là. Alors que, pendant les 10 jours de travail, il y avait une liste de présence qui circulait à la fin. C’est étonnant de constater un tel désordre. Pourtant, nous avons travaillé comme des malades », a lâché un autre travailleur.
La réussite des 9èmes Jeux de la Francophonie qui se sont déroulés à Kinshasa a été saluée par plusieurs personnes malgré des petits bobos. De ce fait, il y a lieu de reconnaitre que ces travailleurs ont été d’une utilité extrême. Et exigent d’être rétablies dans leurs droits.
R.B