Le Premier Ministre congolais congolais Jean-Michel Sama Lukonde insiste sur l’accès équitable et juste au financement, mais également la réduction de la dette économique de la RDC contractée pendant la période de Covid-19.
Il l’a dit mardi dans son mot sur la tribune du premier Sommet Africain pour le climat (Africa Climate Summit 2023, ACS23) à Nairobi la capitale de la République du Kenya, où il est allé représenter le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi empêché.
En présence des Chefs d’État et de Gouvernement, des responsables d’entreprises et des représentants de la Société civile, le Chef du gouvernement congolais a proposé trois ingrédients par rapport aux défis climatiques évoqués par ces assises.
Il a, en premier lieu, plaidé pour un accès à des conditions justes et équitables des pays africains au financement devant les aider à promouvoir une croissance verte et développer, à l’échelle du continent, des énergies renouvelables. Ce, avant d’appeler à la réduction des dettes économiques que les pays africains avaient contractées pendant la crise mondiale de la pandémie de Covid-19.
En deuxième lieu, le chef de l’exécutif congolais a plaidé pour la solidarité sur des projets d’intérêt commun dans le secteur des énergies renouvelables. À ce propos, le Chef du Gouvernement congolais a cité le cas du projet intégrateur du barrage d’Inga qui attend toujours des financements à ce jour.
Le premier des wariors a évoqué une nouvelle économie du climat, axé sur la conservation et la restauration des forêts, mais aussi sur une agriculture susceptible de garantir la santé et la sécurité alimentaire. Ainsi, il a appelé non seulement à la création d’un Fonds d’investissement sur l’économie du climat, mais aussi à un marché de carbone équitable.
La RDC continue de défendre sa position de « Pays Solution « , mise sur ses atouts, à savoir ses 155 millions d’hectares de forêts tropicales (soit, 10% des forêts tropicales de la planète et plus de 60% des forêts du Bassin du Congo), son vaste territoire de 2 345 410 km² disposant de 80 millions d’hectares des terres arables utiles au développement de grands projets agricoles, sa main d’œuvre de plus de 50 millions des jeunes, ses tourbières de plus de 30 gigatonnes de dioxyde de carbone etc.
Senga Butela