La société civile de Beni estime que la journée internationale de la paix, célébrée chaque 21 septembre à travers le monde,n’a pas sa raison d’être dans cette ville. Ce, au vu des violences meurtrières répétitives contre les civils à Beni. Guy Kambale, membre de cette structure citoyenne, regrette que la population de Beni ne vive pas en paix,alors que la RDC est membre de la communauté internationale et a déjà ratifié plusieurs textes en rapport avec la paix.
« Qui dit paix dit tranquillité, calme, une ville sans crépitement de balles… Mais, chez nous à Beni, l’insécurité est une réalité. Alors que la paix est célébrée dans d’autres pays du monde, chez nous on célèbre les assassinats, des massacres, des pillages…» a déclaré Guy Kambale.
La société civile dit avoir entrepris des plaidoyers auprès des autorités compétentes et de la communauté internationale pour qu’un jour cette fête soit également célébrée à Beni. En outre, la société civile veut que la question de la sécurité soit prise au «sérieux» comme dans d’autres pays.
C’est depuis plusieurs années que la population de Beni fait face à des massacres horribles et répétitifs perpétrés par des rebelles présumés de forces démocratiques alliées (ADF). Ces massacres ont déjà causé la mort de plus de 5 000 civils, sans compter des centaines de kidnappés et des milliers de déplacés internes qui ont abandonné leurs maisons, incendiées par les assaillants.
A travers plusieurs de ses interventions, le chef de l’État montre son souci de voir l’insécurité prendre fin à Beni où des offensives contre les groupes armés sont en cours.
MYANGO OMARI Simon