La signature d’un arrêté pour décentraliser la délivrance des passeports, à travers la République démocratique du Congo, notamment dans les provinces du Kongo central, du Kasaï et du Haut-Katanga, a été annoncée dimanche par le vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères.
» Dans le but de fluidifier cette opération d’obtention de passeport, un arrêté a été signé pour décentraliser l’émission de cette pièce d’identité. Ainsi, 4 centres de captures sont logés dans l’enceinte de l’OCPT et d’autres à l’intérieur du pays comme au Kivu, au Kasaï, au Kongo-Central, à Lubumbashi », a déclaré le vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères, lors de son passage sur les ondes d’une radio locale de Kinshasa.
D’après lui, ce qui continue à retarder la livraison des passeports reste la mauvaise gestion de la société « Locosem », actuel fabricant des passeports congolais, qui n’a pas pu renouveler ces équipements de travail, révélant que son Ministère est passé de la capacité d’impression des passeports de 1.000 voire 2.000 par mois. Par conséquent, des tas de demandes s’accumulent en trentaine de milliers et plusieurs se lassent.
Le patron de la diplomatie congolaise précise que le nouvel opérateur devra prendre la main dans l’impression des passeports dès le mois de novembre, en dépit du contrat qui est échu depuis plus de 9 mois.
« Je sollicite l’indulgence des compatriotes en leur disant dans quel état, j’ai trouvé le dossier de livraison des passeports. Il y a eu des procédures internes pour obtenir le nouveau marché. Ce problème est réel et nous nous battons pour ça. Encore une fois, je sollicite leur l’indulgence pour que ce problème soit résolu », a-t-il dit.
En mai dernier, le secrétariat aux Affaires étrangères avait temporairement suspendu les opérations de capture des données individuelles et d’impression des passeports en raison des travaux d’entretien et de maintenance des imprimantes dans le but de garantir la » rapidité et la qualité » d’impression des passeports. Depuis lors, obtenir ce document de voyage qui expire après cinq ans relève d’un miracle.
Senga butela