Ouvert le jeudi 16 novembre par le Vice-Premier Ministre , ministre de la fonction publique , Jean-Pierre Lihau , l’atelier annuel des travaux d’évaluation du processus de bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’état , a donc permis à tous les acteurs impliqués de faire le bilan de ce processus et de trouver des résolutions.
» Je me réjouis du fait que cette 4 ème évaluation aura été l’occasion de faire une autocritique sans complaisance aucune ,de relever les forces et les faibles de ce processus et de mieux circonscrire les problèmes résiduels qui freinent l’avancement de cette réforme .Je note donc avec intérêt les recommandations formulées et le tableau de bord mise en place en vue d’en faciliter le suivi et évaluation .
Et de poursuivre : « J’invite donc les acteurs de cette processus d’en ménager chacun à ce qui le concerne aucun effort pour mettre en oeuvre des mesures envisagées visant à corriger les faiblesses relevées et à consolider les acquis enregistrés à ce jour ».
Le patron de la fonction publique a, en outre, rappelé à l’auditoire que l’objectif principal de ces travaux qui était celui i de permettre à l’état congolais d’évaluer ces réformes systémiques, de corriger les faiblesses afin d’améliorer les dispositions.
Ces travaux ont débouché sur une série des recommandations dont certaines portent sur la mise à jour des des contrats le reliant aux autres partenaires ainsi que l’assainissement des listings de paie et la mécanisation du personnel non-payé.
Plusieurs années après la mise en œuvre de cette réforme le taux de bancarisation à près de 95% du personnel de l’Etat pris en charge par le Trésor Public, plusieurs défis et écueils plombent encore l’atteinte des objectifs assignés à cette réforme, à savoir : la maîtrise des effectifs et de la masse salariale.
Senga Butela