On aura tout dit, mais le travail abattu par la Commission Électorale Nationale Indépendante CENI, version Kadima laissera des traces indélébiles dans l’histoire des élections en République Démocratique du Congo.
Plusieurs candidats reconnus responsables d’une manière ou d’une autre de la fraude électorale ont subi la rigueur de la loi. Au nombre de 82 au total, ils ont été invalidés. La Centrale Électorale qui se veut réellement indépendante n’a pas tenu compte de l’appartenance politique, moins encore de la fonction actuellement occupée.
Des Ministres en fonction, des gouverneurs, députés nationaux, des sénateurs et autres administrateurs ont été simplement écartés de la course. Décision courageuse, mais surtout exemplaire pour le président de la CENI Denis Kadima, qui dès le début tenais à redorer l’image ternie de cette institution d’appui à la démocratie.
La sanction prise les yeux bandés a touché des grands noms de la scène politique congolaise et pas les moindres comme Gentiny Ngobila, Collette Tshiomba, Kin Kiey Mulumba, Didier Manzenga, Evariste Boshab, Sam Bokolombe, Bobo Boloko et autres.
Visiblement, rien ne vaut plus que la crédibilité pour l’équipe Kadima qui avait promis dans son discours le le 31 décembre dernier à l’occasion de la publication des résultats provisoires de la présidentielle, les sanctions contre les auteurs de la fraude électorale au niveau des législatives.
Bravo l’artiste, plutôt bravo à Kadima et toute son équipe, pour ce signal fort lancé. Mais de l’avis de plus d’un observateur, des poursuites judiciaires doivent s’en suivre, en vue de servir d’exemple à l’avenir.
Germain Coucou Diantama