Dix-neuf personnes mortes et vingt-sept autres blessées, c’est le bilan encore provisoire avancé par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), suite à un bombardement de la rébellion du mouvement du 23 Mars (M23).
Dans un communiqué signé par le lieutenant colonel Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole de l’armée congolaise dans la province du Nord-Kivu, les FARDC condamnent avec la dernière énergie cet acte qui a causé des morts et des blessés des innocents jeudi dernier à Mweso, par l’armée rwandaise et ses alliés du M23.
Dans ce document, le Speeker des FARDC au Nord-Kivu, fait savoir que les terroristes du M23 ont lancé plusieurs attaques sur les différentes positions de l’armée loyaliste à Kany Angowe, Mweso, Mudugudugu et Mushebere dans le territoire de Masisi, depuis le mercredi 24 janvier.
Celui-ci renseigne que l’armée congolaise avait déjà d’une manière professionnelle repoussé l’ennemi dans la profondeur de Mweso pour éviter des dégâts collatéraux du côté de la population civile.
Considérant cet acte terroriste comme une violation grave du droit international humanitaire, les FARDC appellent la communauté internationale à se saisir de ces bavures et d’en tirer toutes les conséquences. La bombe est tombée sur la maison d’un habitant de la cité de Mweso où les affrontements sont signalés depuis quelques jours entre les M23 et les Wazalendo.
Il s’observe ainsi une psychose dans cette partie du Nord-Kivu, causant un déplacement massif de la population civile vers les zones estimées sécurisées.
MYANGO OMARI Simon