Des jeunes déplacés de guerre cantonnés dans le camp appelé CEBCA à l’entrée de l’Institut supérieur des techniques appliquées, ISTA, GOMA ont barricadé la route pour protester contre la mort de l’un d’eux répondant au nom d’Elisha Muuma Shadrack, tué par balle dans la nuit du lundi vers 22h par un Muzalondo.
En colère, ces jeunes ont interdit tout trafic sur la route Goma-Sake en déplorant le comportement de cet élément qui s’est mal comporté en tirant sur le jeune déplacé sans motif valable.
C’est vers 10 heures que la situation a dégénéré. Ces jeunes ont mis la main sur le présumé commanditaire de l’acte et l’ont lynché sur place.
Le conseil urbain de la jeunesse de Goma, déplore cet autre cas qui accélère, de plus en plus, l’insécurité dans la ville.
Ngeleza Sawa Sawa, membre de cette structure dit craindre la surmilitarisation dans cette ville touristique. Il pense que les autorités devraient y réfléchir pour trouver une solution adéquate.
« Je suis entrain de déplorer tous les jours la sur militarisation qui est devenue un problème dans la ville de Goma, plus précisément dans le quartier Lac-vert, Nous avons toujours décrié cette situation. Il faudrait l’intervention de tout un chacun mais surtout de la part des autorités pour que la situation redevienne normale », a-t-il dit à Drcact.cd
Situé un peu loin du centre ville, le quartier Lac-vert est aujourd’hui une entité en insécurité dans la ville touristique. Il reçoit plusieurs déplacés du territoire de Masisi et de partout où le M23 impose sa loi.
Une situation que devrait prendre à bras le corps l’autorité urbaine pour voir comment juguler l’insécurité qui a élu domicile dans cette partie de la ville de Goma.
MYANGO OMARI Simon
