Le lancement de la vaccination contre le virus du mpox est prévu le 2 octobre en République démocratique du Congo (RDC), foyer de l’épidémie actuelle où plus de 24.000 contaminations ont été enregistrées depuis janvier, a annoncé jeudi l’Institut de santé publique congolais.
La campagne de vaccination doit durer dix jours, a précisé lors d’une conférence de presse à Kinshasa le Dr Adelard Lofungola, responsable de l’équipe chargée d’organiser la riposte contre l’épidémie. “On va privilégier d’abord le personnel médical, les enfants, et les publics cibles” comme les professionnels du sexe, a-t-il poursuivi.
Hormis les défis logistiques pour acheminer les précieuses doses, qui doivent être maintenues à une température de -20°C, à travers un territoire grand comme quatre fois la France et doté de peu d’infrastructures, les autorités sanitaires devront aussi convaincre certaines “communautés à éviter l’automédication”, a souligné le Dr Lofungola.
Pays de loin le plus touché du monde, la RDC a enregistré 24.035 cas de mpox et 789 décès liés à la maladie depuis le début de l’année, selon les derniers chiffres officiels. Le pays parmi les plus pauvres au monde a récemment reçu 265.000 vaccins donnés par l’Union européenne et les Etats-Unis, fabriqués par le laboratoire danois Bavarian Nordic.
Le lancement de la vaccination contre le virus du Mpox est prévu le 2 octobre en République démocratique du Congo (RDC), foyer de l’épidémie actuelle où plus de 24.000 contaminations ont été enregistrées depuis janvier, a annoncé jeudi l’Institut de santé publique congolais. Le ministère des Affaires étrangères a, par ailleurs, indiqué avoir signé mercredi “un protocole d’accord” avec le Japon pour la livraison de 3 à 5 millions de vaccins. Le vaccin japonais est utilisé sur les enfants.
“On souhaite que ce vaccin pour enfants arrive” avant le 2 octobre, a espéré le Dr Adelard Lofungola, ajoutant que deux premiers décès ont été signalés au cours des derniers jours dans la province relativement épargnée du Nord-Kivu (est).
“Un nouveau-né de 14 jours et un enfant de 8 ans”, a précisé le Dr Lofungola, assurant toutefois que jusqu’ici “la situation est sous contrôle au niveau locale”.
La recrudescence du Mpox en Afrique avait poussé l’OMS à déclencher mi-août son plus haut degré d’alerte mondial. Le virus est désormais présent dans 14 pays du continent dont le Burundi, le Congo-Brazzaville et la République centrafricaine, selon l’agence de santé de l’Union africaine (Africa CDC).
Avec AFP