Depuis un mois et quelques jours, la ville de Goma et ses environs dans la province du Nord-Kivu sont fortement perturbés suite à la présence de l’Alliance Fleuve Congo (AFC)/M23), soutenue par les forces armées rwandaises.
Les conséquences néfastes de ce conflit pèsent lourdement sur les habitants. Le manque de circulation de la monnaie, a entraîné une pauvreté extrême dans la région.
Les activités commerciales restent largement paralysées, et la fermeture des banques aggrave la situation financière des résidents. En effet, les habitants ont du mal à répondre à leurs besoins quotidiens et à maintenir leur niveau de vie.
La crise a également conduit à une insécurité alimentaire croissante.
La famine s’installe progressivement, exacerbée par l’interruption des chaînes d’approvisionnement.
De nombreuses familles luttent pour trouver la nourriture et des ressources de base nécessaires à leur survie.
Les nouveaux dirigeants de facto imposent des lois restrictives, limitant la liberté d’expression et de mouvement des habitants. Cette situation a créé un climat de peur et d’oppression. Les résidents vivent dans l’incertitude et craignent pour leur sécurité et leurs droits fondamentaux. Un habitant de Goma, interrogé par Drcactu.cd, a décrit la souffrance quotidienne des populations locales.
Il souligne la nécessité d’une attention internationale accrue pour répondre à cette crise humanitaire et sécuritaire.
« Aujourd’hui, tous les opérateurs économiques ont fui la ville de Goma. Toutes les banques sont fermées suite à cette guerre. C’est une situation qui nous inquiète. Quand les opérateurs économiques ont abandonné la ville suite à des menaces parce qu’actuellement, on est en train d’arrêter les gens, on ne sait plus que faire », a-t-il regretté.
Plusieurs sources notent qu’il est crucial que la Communauté internationale intensifie ses efforts pour stabiliser la région et répondre aux besoins humanitaires croissants. Le soutien aux populations affectées est essentiel pour atténuer l’impact dévastateur de ce conflit prolongé, concluent-elles.
MYANGO OMARI Simon Du Ciel