La société civile et les mouvements citoyens, ont décrété ce lundi 26 septembre, une journée ville morte dans toute la ville de Goma pour exiger au gouvernement Congolais de libérer la cité de Bunagana, qui se trouve entre les mains des rebelles du M23 depuis une centaine de jours, mais aussi le départ de la MONUSCO.
À en croire ces structures citoyens, la Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) , n’arrive pas à remplir pleinement leur rôle r dans l’Est du pays.
« Nous exigeons aussi, la levée de l’état de siège, en vigueur dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri depuis mai 202, dans le but de mettre fin à l’activisme des groupes armés », a dit Merci Sanganiro, activiste de la Lucha.
À Goma, des magasins, boutiques, banques, marchés et écoles sont fermés et la circulation est timide sur une grande partie de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
De son côté, le maire de la ville a interdit toute manifestation qui serait menée ce lundi et ce matin, les forces de l’ordre sont déployées dans différents carrefours pour veiller à la stricte application de ces mesures.
La semaine dernière, des manifestations ont été menées au centre du territoire de Rutshuru et un mort a été signalé parmi les déplacés de guerre qui se sont joints à une marche initiée par la société civile pour les mêmes revendications.
Senga Butela