Le bureau de coordination de la société Sud-Kivu constate non sans regret que c’est depuis bientôt 5 ans que la population du Sud-Kivu assiste malheureusement à des scènes de théâtre politique inédites entre les deux institutions Provinciales avec la complicité de Kinshasa et Bukavu.
Au cours d’un point de presse ténu par le bureau de coordination situé sur avenue Kindu dans la commune d’Ibanda, ville de Bukavu au Sud-Kivu Sud-Kivu ce mardi 18 avril 2023, son président Adrien Zawadi a évoqué plusieurs articles de la constitution de la République Démocratique du Congo et autres principes qui donnent le pouvoir et souveraineté au peuple. Il regrette néanmoins le silence coupable du Chef de l’État face à l’imbroglio créé dans le fonctionnement des institutions de la province du Sud-Kivu.
« La volonté du peuple c’est la volonté de Dieu. Pourquoi le gouvernement central à travers son Ministre de l’intérieur entretient-il la confusion au Sud-Kivu en lieu et place de faire respecter les principes de la démocratie? Pourquoi le Ministre National de l’intérieur Peter Kazadi ne viendrait-il pas une fois au Sud-Kivu pour écouter la version de la population que de rappeler chaque fois les partis au conflits sans la réalité du terrain. S’il a rappelé les députés, qu’il rappelle le Gouverneur et le vice Gouverneur. Le Président de la République a-t-il oublié ses promesses faites à la population du Sud-Kivu? A-t-il oublié que le moment de la sanction populaire est proche et que cette situation de gouvernance chaotique au Sud-Kivu ternit son image? Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais plutôt par ceux qui les regardent sans rien faire.plus que jamais la province du Sud-Kivu est sacrifiée Adieu la démocratie. La confusion et la négation des principes fondamentaux démocratique sur le quel se fonde le bon fonctionnement d’un État, mettent en danger la vie des citoyens de la province du Sud-Kivu « , a parlé d’un ton ferme Adrien Zawadi.
Il a en outre rappelé à la population le slogan » qui aime bien chati bien » d’où une demande à se reorganiser de manière citoyenne autour de leurs organisations pour exprimer leurs ras-l-bol à cette situation « Zéro élu, réélu «
Aristide BARAKA YISUNGA