En RDC, les opérations de recensement des électeurs se sont clôturées hier mardi 25 avril dans les 7 provinces de l’Aire opérationnelle 3 (AO3), marquant ainsi la fin définitive sur toute l’étendue du pays et dans les 5 pays étrangers pilotes (France, Belgique, États-Unis, Canada et l’Afrique du Sud).
En interne, les 7 provinces de l’AO3 sont : le Bas-Uele, le Haut-Uele, l’Ituri, le Maniema, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et la Tshopo. Selon les statistiques du 17 avril 2023, les 22 227 centres d’inscription prévus ont pu enregistrer 46 857 697 personnes, (soit 95,09%) réparties en 23 696 424 femmes (50,57%) et 23 161 273 hommes (49,43%) sur les 49 273 109 attendues.
La France au nombre des pays concernés par cette phase pilote arrive en tête avec 5 787 enrôlés (3 474 hommes et 2 310 femmes), avait révélé Dénis Kadima Kadima lors de sa rencontre avec les diplomates accrédités en RDC.
Pour ce qui est des zones où les opérations n’ont pas encore eu lieu, la CENI a annoncé que l’organisation des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs est tributaire de l’amélioration des conditions sécuritaires. Il s’agit de Kwamouth dans la Province du Maï Ndombe, de Masisi, Nyirangongo (une partie) et Rutshuru dans la Province du Nord Kivu ainsi qu’une partie de la Commune de Maluku à Kinshasa.
En dépit des assurances et chiffres de la centrale électorale, l’opposition congolaise l’accuse d’avoir enrôlé des mineurs, des étrangers et dénonce aussi l’existence de centres fictifs et la détention de kits d’enrôlement par des groupes armés ou encore des particuliers. Par conséquent, les ténors de l’opposition promettent d’accentuer des manifestations de contestation pour obtenir le départ du bureau de la CENI.
En réaction, les pro-regime Tshisekedi considèrent que les opposants n’ont peur des élections parce qu’ils ne se sont pas préparés, voilà pourquoi ils multiplient des stratégies pour la convocation du dialogue.
Strada