Les forces de sécurité ont arrêté 35 présumés malfaiteurs en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Parmi eux, 2 braqueurs notoires, 2 faux Wazalendo (combattants patriotes) et même un individu soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat de l’ambassadeur italien Luca Atanazio en 2021.
Ces présumés auteurs de deux braquages audacieux de boutiques de téléphones le week-end dernier dans le bâtiment commercial de la mairie, 1 prétendu auteur d’un braquage spectaculaire au quartier Himbi il y a un mois, ainsi que d’autres voleurs à mains armées ont été présentés lundi premier juillet 2024 à la presse par le maire de Goma, le commissaire supérieur principal Faustin Kamand Kapend.
Devant l’hôtel de ville, l’autorité a exhibé 8 armes saisies, des chargeurs garnis, des tenues de combat de l’armée ainsi que des téléphones, ordinateurs et autres biens volés à la population par ces présumés bandits armés.
Le maire a tenu à féliciter la promptitude et l’efficacité des forces de l’ordre qui ont réussi à démanteler ce réseau de malfaiteurs en seulement 48 heures après les braquages. Il espère désormais que la justice saura punir sévèrement ces présumés criminels pour assurer la tranquillité de la population.
Lors de la présentation devant le Premier substitut du procureur près l’auditorat militaire, le maire de Goma a demandé que soit organisée une audience publique afin de juger ces présumés bandits conformément à la loi. Cette requête vise à assurer la transparence et l’équité du processus judiciaire.
Commissaire supérieur principal Faustin Kapend
Le commissaire supérieur principal Faustin Kamand Kapend a plaidé pour que les bandits, une fois jugés, soient transférés dans des prisons situées dans d’autres provinces de la RDC. Cette mesure est, selon lui, motivée par le fait que la prison centrale de Goma est déjà surpeuplée et a largement dépassé sa capacité d’accueil prévue. Le transfert des détenus condamnés permettrait de soulager la pression sur les infrastructures carcérales locales et d’améliorer les conditions de détention.
MYANGO OMARI Simon