Des vendeuses des épices et légumes, négociant à même le sol sans respect des normes hygiéniques et sécuritaires au marché municipal dénommé ma Lumumba à Bandalungwa, au centre de Kinshasa en République démocratique du Congo, ont été évacuées par le bourgmestre de cette municipalité.
« J’ai procédé à l’évacuation de ces mamans vendeuses des épices et des légumes, du fait qu’elles vendent par terre sans respect des normes hygiéniques et sécuritaires tout près de la voies publiques sur l’avenue M’siri que prêtent souvent les transports en commun lors des embouteillages sur le boulevard Kasa-Vubu, en plus c’est pour raison de récidive », a déclaré Alphonse Ndofula, bourgmestre de Bandalungwa.
Et de poursuivre : « Concernant les containers de la société publique dénommée DAIPN, cette mesure se justifie par le fait que cette société ne fonctionne plus depuis plusieurs années, ces containers restent fermés et occupent inutilement le grand espace. Un délai de quelques semaines leur est accordé pour libérer le lieu ».
L’autorité municipale a profité de l’occasion pour sensibiliser ses administrés à l’application des instructions sur la salubrité publique, l’assainissement du milieu et la salubrité aux alentours de leurs centres d’affaires et d’habitations tout en leur annonçant l’appui des éléments de la police nationale congolaise (PNC) de Bandalungwa.
Ces vendeuses des épices et légumes exposent et étalent leurs articles sur les voies publiques sur l’avenue M’siri à même le sol sans respect des normes hygiéniques et sécuritaires au marché Lumumba à Bandalungwa que prêtent souvent les conducteurs et les chauffeurs des transports en commun lorsqu’il y a des embouteillages sur l’avenue Kasa vubu.
Elles ont été acheminées par des éléments de la police à la maison communale pour bénéficier des conseils idoines avant de récupérer leurs articles.
Pendant l’opération « coup de poing » lancée en janvier 2023 par l’autorité urbaine, les marchés pirates et les vendeuses étalant les articles à même le sol avaient été évacués, après l’opération ces vendeuses ont récidivé.
Senga Butela