La coordination urbaine de la société civile de Goma, dans la province du Nord-Kivu, a révélé ce dimanche 11 août un bilan alarmant concernant la sécurité dans la ville au mois de juillet. Selon leur rapport détaillé, pas moins de 78 personnes ont été victimes d’assassinats ciblés, tandis que 6 autres ont été enlevées.
Le rapport souligne également une hausse inquiétante des actes de violence : 23 cas d’incendies criminels, des viols, des attaques physiques, ainsi que des vols en plein jour et durant la nuit. La situation sécuritaire a été marquée par des tirs fréquents, semant la panique parmi les habitants.
En outre, la société civile a signalé la découverte de dix corps sans vie dans divers quartiers de la ville. Les tracasseries perpétrées par des militaires et policiers, y compris des membres de la force d’autodéfense Wazalendo, ont également été dénoncées.
Le rapport met en lumière les menaces constantes qui pèsent sur Goma, notamment en raison des tentatives d’infiltration des rebelles cherchant à s’emparer des positions de l’armée sur les différentes lignes de front.
Face à cette situation jugée critique, la société civile de Goma appelle les autorités à renforcer les dispositifs sécuritaires dans la ville. Elle insiste également sur la nécessité de traiter avec rigueur les dossiers des individus impliqués dans la recrudescence de la criminalité, afin de restaurer la paix et la sécurité dans cette région volcanique.
Strada