Le juge Raphaël Yanyi Ovungu a été porté en terre lundi 20 juillet au terme d’une audience judiciaire solennelle en sa mémoire au palais de la justice, a Kinshasa, Gombe.
Au cours de cette cérémonie funéraire, ses pairs ont salué à l’unanimité les qualités de l’illustre disparu, qui a rendu des loyaux services à la nation congolaise.
C’est d’ailleurs dans cette perspective qu’il a plût au président de la république Félix-Antoine Tshisekedi de l’élever à titre posthume, au grade de Premier Président de la Cour d’appel .
Le chef de l’État a motivé sa décision par le fait que de son vivant, le juge Yanyi a fait preuve de disponibilité totale pour servir avec dignité et dévouement la justice partout au pays.
Raphaël Yanyi Ovungu avait été admis également à titre posthume dans l’ordre des Héros Nationaux Kabila-Lumumba au grade de Chevalier. Acte qui a été confirmé en ce jour par le chancelier des ordres nationaux.
Dans son mot, au nom de la famille, l’un des fils du juges a rendu un vibrant hommage à leur père. Il a loué ses qualités intrinsèques d’humilité, d’amour, de douceur, de probité intellectuelle incontestée et d’une intelligence inouïe.
Il n’a pas oublié de faire allusion à la bravoure du défunt dans l’accomplissement de ses taches lors du procès dit de « 100 jours » qu’il a qualifié d’onthologique, qui opposait le directeur de cabinet du chef de l’État vital Kamerhe et l’homme d’affaire libanais sami Djammal au ministère public.
Pour lui, la famille reste convaincu que la mort de leur papa n’a pas été naturelle. D’où, il faut que les auteurs de ce crime odieux ne restent impunis, a-t-il recommandé.
Pour rappel, les résultats de deux autopsies réalisées sur la dépouille du juge Raphaël Yanyi Ovungu, décédé la nuit du 26 au 27 mai, révélé par l’ancien vice-Premier ministre et ministre de la Justice, Célestin Tunda, évoquaient une mort suite à des coups qu’il aurait reçus et qui auraient occasionné un traumatisme crânien. Une thèse qui jusqu’à ce jour fait l’objectif d’un doute méthodique.
FMM
