Procès Vital kamereh et consorts : Sammih Jammal n’avait perçu que 3% sur le 57 millions pour la construction de 3.000 maisons

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Au cours d’une émission sur radio top Congo mercredi 19août, l’avocat de Sammih Jammal, le français Jamal Taleb affirme que son client n’avait perçu que 3%, soit 2,1 millions du montant global  de 57 millions de dollars pour la construction de 3000 maisons préfabriquées et pas plus.

Pour maître Jamal Taleb,le libanais Samih Jammal n’avait pas attendu d’être payé, du fait qu’un planning de décaissement été déjà envisagé, programmé et même signé. C’est alors qu’il avait pris l’option de s’engager, avec son partenaire turc, pour entamer les travaux de 3.000 maisons préfabriquées.

À qui profiterait ces nouvelles révélations ?

À quelques heures du début de la troisième audience à la cour d’appel kinshasa/ Gombe la partie du libanais Samimh Jammal vient avec de nouvelles révélations qui , confirment les rumeurs qui ont circulé la semaine dernière selon lesquelles les avocats de Jammal auraient promis de tout dévoiler en contre partie de pouvoir bénéficier d’un allègement de peine pour leur client.

Pendant qu’au cours de toutes les audiences précédentes tenues en chambre foraine à la prison centrale de Makala le patron de Samibo, qui visiblement avait accepté de porter le fardeau de tous , en acceptant d’avoir perçu la Somme de 57 millions de dollars pour des maisons préfabriquées.

À la grande surprise de tous , l’avocat français de Jammal vient aujourd’hui rejeter tout en bloque, les affirmations de son client.
‘Mon client est poursuivi pour détournement des deniers publics,une qualification qui ne le concerne pas, parce que Samih Jammal n’est pas agent public. Il n’est dépositaire des prérogatives de puissance publique, mais il n’est pas non plus chargé d’une mission de service à laquelle, il est appelé à gérer des fonds publics,
Encore que le procès de première instance n’a pas démontré que Samih Jammal ait été coupable de quoi que ce soit », A martelé Me Talep.
Et d’ajouter  » les juges d’appel, qui sont, généralement, des magistrats plus expérimentés, corrigent ces erreurs d’appréciation , nous attendons légitimement, de la justice congolaise notamment du juge d’appel qu’il rétablisse les faits, qu’il revienne à la situation telle qu’elle est et rehabilite  Samih Jammal dans ses droits, afin qu’il puisse reprendre avec la construction des maisons préfabriquées, interrompue suite à son incarcération » ,A t-il fait savoir

Si Sammih Jammal n’a perçu que 2.1 millions alors que les preuves de paiement ont été apportées par l’un des conseillers du président de la république au cours des audiences antérieures et l’opinion congolaise se pose des questions sur le reste de cet argent évalué à 54,9millions de dollars .

À cette question certaines sources nous confirment que le procès 100 jours est très loin de se terminer, le directeur de la banque centrale, le Ministre des Finances et l’ex directeur de cabinet du chef de l’État devront de nouveau fournir des explications à la cour quant à ce.

De l’autre côté, Sammih Jammal propriétaire de la société « Samy Bo » est déterminé cette fois-ci de tout dévoiler à la Cour lors de son appel ce 20 août 2020.
Devant ses avocats et les juges, le octogénaire veut enfin éclairer la lanterne des congolais au risque de voir sa demande de liberté être rejetée en bloque.

À en croire une source proche du détenu, Samih Jammal aurait décidé de donner la vraie version des choses aux juges lors de son appel. Monsieur Jammal veut passer à une autre vitesse , Celle de rejeter les allégations soutenues précédemment.
« Il veut cette fois-ci éclairé l’opinion publique sur tout ce qui s’est passé dans ce dossier dit de « 100 » jours », nous savoir également l’un des proches du prisonnier qui a requis l’anonymat »
Et de poursuivre :  » Il veut en retour obtenir gain de cause sur sa demande afin que sa peine soit alléger et qu’il lui soit aussi permis d’aller continuer à purger les restes de ses jours dans son pays », a-t-il dévoilé.

Pour rappel, Le Patron de la société « Samy Bo » et le Président National de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC ) ont été condamnés par le Tribunal de Grande Instance de la Gombe à 20 ans des travaux forcés dans le procès « 100 jours » volet construction des maisons préfabriquées

Marina Ekanya

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