Joao Lourenco président de l’angolais et médiateur désigné pa l’Union Africaine pour résoudre la crise sécuritaire qui se vit à l’Est de la RDC et Evariste Ndayishimiye, président du Burundi et président en exercice de l’EAC on déploré la détérioration de la situation sécuritaire dans la Province du Nord-Kivu à la suite du refus des troupes terroristes du M23 appuyées par le Rwanda de se retirer des zones occupées comme l’exigeait le sommet de Luanda .
Ils l’ont fait savoir à l’ouverture du sommet spécial sur la RDC qui se tient à Addis-Abeba, capital de l’Éthiopie.
Ils ont toutefois reconnus la crise de confiance d’une certaine opinion congolaise envers la force sous régionale. Ils exhortent à leurs pairs à trouver une solution définitive à cette situation.
Le président Ndayishimiye a également expliqué la détérioration de la situation sur terrain par le non respect des engagements par le M23 et le manque d’un mécanisme de suivi et évaluation.
Pour lui, ce sommet doit étudier un mécanisme efficace chargé du suivi et évaluation des décisions et résolutions, structure dont toutes les parties prenantes devraient faire partie.
Ça sera aussi une bonne occasion de déterminer des zones de cantonnement des troupes du M23, la préparation de ces zones de cantonnement et le financement de ces opérations.
Ce sommet s’est ouvert vendredi 17 février. plusieurs Chefs d’États participent à cette réunion dont, les présidents William Rutto du Kenya, Joâo Lourenco de l’Angola, Paul Kagame du Rwanda, Evariste ndayishimiye du Burundi, Suluhu Hassan de la Tanzanie, et Felix Tshisekedi de la RDC ont répondu présent à ce rendez-vous, seuls les présidents Youweri Museveni de l’Ouganda et Salva Kir Soudan du Sud ont été représentés leurs ministres des affaires étrangères.
MYANGO OMARI Simon