Toutes les barrières érigées par les Wazalendo doivent être levées afin de réduire les cas de violations des droits humains commises par ces jeunes volontaires sur l’axe routier Butembo-Lubero. C’est la revendication formulée par le Cercle des Jeunes pour la Promotion Socio-économique (CJPSE), dans un rapport publié récemment axé sur la situation sécuritaire de cet axe. Dans ce document, la CJPSE demande l’implication de l’administrateur du territoire de Lubero et du commandement des opérations du Nord pour la levée de ces barrières.
L’organisation condamne les graves violations des droits humains commises par les miliciens Maï-Maï se disputant le contrôle des entités dans les groupements de Mbulie (chefferie des Batangi), Luongo, Ngulo, Bukenye et Muhola (chefferie de Baswagha), provoquant le déplacement massif des populations vers des zones supposées sécurisées.
La situation reste préoccupante dans les localités de Kimbulu, Musienene, Masumo et Ndando où le groupe Bana Banateseka est accusé de torturer les habitants, de procéder à des arrestations arbitraires et d’exiger des amendes exorbitantes. Cela malgré les manifestations populaires organisées par la population locale et l’ultimatum de 72 heures accordé à ce groupe armé pour quitter la zone, indique le rapport.
Face à cette situation, le CJPSE demande aux autorités politiques et militaires de cantonner sans délai tous les Wazalendo engagés sur les lignes de front et de les former sur un site unique.
L’organisation demande également la tenue d’une audience foraine pour juger tous les actes contraires à la loi commis par les faux Wazalendo.
La situation est connue de l’administrateur du territoire de Lubero, le colonel Alain Kiwewa Mitela. L’autorité territoriale a annoncé l’arrivée prochaine du coordonnateur des volontaires pour la défense de la patrie pour relever ce défi.
MYANGO OMARI Simon