Marche Anti-CENI: sans incidents majeurs, la politique d’encadrement des manifestations sous l’ère Fatshi contraste à celle des années Kabila

Articles les plus lus

C’est ce samedi 13 Novembre 2021, qu’a eu lieu à Kinshasa, la marche pacifique organisée par les laïcs catholiques et les protestants, accompagnés de plusieurs partis et mouvements associatifs. Ces derniers tenaient à manifester leur indignation suite à la désignation et l’investissement du bureau Kadima à la tête de la centrale électorale.

Contrairement aux années antérieures, où les marches pacifiques de l’opposition étaient réprimées à coup de gaz lacrymogènes et à la matraque, ce nouveau régime nous a apporté une nouvelle façon de faire. Très souvent ces derniers temps, les activités publiques de l’opposition sont encadrées par les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) après la prise d’acte du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

La veille de la manifestation est précédée par une réunion technique entre organisateurs et l’autorité urbaine en vue de se mettre d’accord sur certains points pour éviter tout malentendu.

Bien que l’opposition ait marché ce samedi sous le thème « Trop c’est trop » pour dire « Non » au régime qu’elle qualifie de « Dictatorial », la marche a été encadrée et sécurisée par la Police Nationale Congolaise (PNC) ainsi que les services du pouvoir en place que d’aucuns font porter la casquette de l’autoritarisme alors qu’en réalité n’a fait mention d’aucun blessé, moins encore de décès. Une situation inimaginable les années antérieures.

Ainsi donc nous avons répertoriés quelques points majeurs lors de cette marche de l’opposition sous le régime qualifié à tort de « Dictatorial » par ceux qui hier se bombaient les torses sous la tunique des démocrates.

  • Marche de l’opposition autorisée ;
  • Marche sécurisée et encadrée par la Police et services du régime soi-disant « Dictatorial » ;
  • Pas de mort ;
  • Pas de d’arrestations et interpellations.

Il sied de rappeler que cette marche a été organisée par le MILAPRO/ECC et le CALCC/CENCO, à laquelle plusieurs partis politiques participent notamment la coalition LAMUKA, le FCC (Front Commun pour le Congo) et d’autres structures comme les mouvements citoyens. Elle avait pour but de faire un blocage à l’équipe de Denis Kadima à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante, investie récemment par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Jienel Kambala

- Advertisement -spot_img

Dernières Actualités

Bombardement de sites de déplacés à Goma : la MONUSCO demande au gouvernement de traduire en justice les auteurs

La Représente Spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en République Démocratique du Congo et cheffe de la Mission de...

Les articles similaires

DrcActu