Au cours de son intervention de ce mercredi 01 Décembre 2021, devant les députés nationaux, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), a clarifié l’opinion sur l’épineux problème de la gratuité de l’enseignement de base en République Démocratique du Congo (RDC).
Répondant à la question orale avec débat lui adressée à propos de l’amélioration des conditions sociales des enseignants, Tony Mwaba pense qu’avant d’assurer la gratuité de l’enseignement pour ses deux niveaux du parcours scolaire, il faut en premier lieu terminer avec travail dees réformes en cours.
À l’en croire, ces réformes impliquent la suppression du TENAFEP en 6 ème primaire pour le ramener en 8 ème. L’objectif de la démarche est d’élargir l’enseignement primaire au niveau de l’enseignement de base, en incluant les classes ces deux classes.
« Pour les classes de 7ème et 8ème, il y a des réformes en cours avant d’arriver à assurer la gratuité de l’enseignement à ce niveau-là. L’idée de cette réforme est de faire constater aujourd’hui qu’après les épreuves de TENAFEP, on délivre le certificat de fin d’études primaires au finaliste de 6ème primaire. Mais à quoi sert ce titre scolaire dans la vie pratique ? Est-ce qu’il peut lui permettre de s’engager dans une carrière professionnelle ou dans un métier? On s’est posé la question de savoir quel est le niveau réel d’un finaliste de TENAFEP ? C’est comme ça que la réforme avait voulu qu’on étende l’enseignement primaire vers l’enseignement de base en incluant les 7ème et 8ème et, lorsque la réforme aura aboutie, je crois qu’on va supprimer le TENAFEP au niveau de 6ème pour ramener ça au niveau de la 8ème », a déclaré le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba à l’Assemblée nationale.
Le gouvernement et le ban syndical étaient en pourparlers récemment à Kisantu dans la province du Kongo-central. Ils se sont convenus de l’application de la gratuité de l’enseignement de manière échelonnée. Actuellement seulement le niveau primaire est concerné.
Jienel Kambala
