Les organisations nationales de défense des droits de la femme se battent pour lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), c’est le cas de l’organisation Leadership des Femmes des Médias (LFM), une organisation de défense des droits des femmes qui a pour mission de promouvoir les droits de ces dernières.
Dans la poursuite de la campagne de 16 jours d’activisme contre les VBG, le LFM appelle le gouvernement congolais de sanctionner sévèrement les auteurs de Violences Basées sur le Genre (VBG).
Selon Grâce Shako, Coordinatrice de LFM, la campagne de 16 jours d’activisme contre les VBG, offre aux hommes et aux femmes du monde entier une stratégie de mobilisation appelant à la prévention et à l’élimination de la violence faite à l’égard des femmes et des filles.
«LFM va continuer à mener des plaidoyers pour que les violences basées sur le genre sur toutes ses formes soient arrêter conformément à tous les textes et les lois qui existent dans notre pays. Nous demandons de mettre en œuvre toutes ses lois pour que les auteurs des violences basées sur le genre soient poursuivis et condamnés» a dit Grâce Shako, à Drcactu.cd.
Il s’est révélé qu’il existe plusieurs formes de violence basées sur le genre dans la plupart de médias de la RDC, notamment le harcellement sexuel dont sont victimes les femmes non seulement dans leurs organes de presse mais aussi sur le terrain. Une journaliste de Beni a déclaré sous anonymat, que dans sa rédaction, les femmes sont plus humiliées lors de la correction de leurs papiers. Ce qui conduit à la violation psychologique des femmes de médias.
C’est à ce titre que, la coordinatrice de LFM, demande aux femmes de médias qui seraient victimes de la VBG au sein de leurs radios, de dénoncer tout acte lié à la VBG aux autorités compétentes.
« Nous demandons aux femmes de médias qui seraient victimes de la VBG, de dénoncer tous les gestes liés à la violence basée sur le genre et de ne pas se laisser faire» a-t-elle ajoutée.
En République démocratique du Congo, les conflits recurents qui font rage dans la partie Est de la RDC, déracinent plus de civils et exposent un nombre croissant de femmes et filles aux violences sexuelles.
Les conflits armés et intercommunautaires sont à la base des agressions sexuelles et violences basées sur le genre dans cette partie de la RDC.
MYANGO OMARI Simon