Suite à la publication du rapport de la justice sur la mort tragique de Cherubin Okende, dans lequel la thèse du suicide est avancée, les avocats représentant la famille du défunt ont exigé l’accès aux pièces du dossier.
“[…] Aors qu’elle (famille) avait exprimé dans plus d’un courrier ses préoccupations sur le déroulement de l’instruction, elle vient de découvrir, par voie de presse, les conclusions ahurissantes du Parquet.
C’est pourquoi, pour la permettre à faire valoir ses prétentions tant en interne qu’en international, elle vous demande de l’autoriser à lever copies de tous les procès-verbaux et pièces du dossier”, peut-on lire dans une correspondance.
Cependant, la famille reste convaincue qu’il s’agit d’un assassinat, et non d’un acte volontaire de la part de Cherubin. Une conclusion qui surprend, alors que des images montrant son corps criblé de balles avaient rapidement circulé après sa mort.
Le corps de l’ex-ministre des Transports avait été retrouvé le 13 juillet 2023, assis au volant de sa voiture sur un boulevard de Kinshasa. D’ailleurs, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait alors dénoncé un « assassinat ». En plus, plusieurs personnes avaient été arrêtées, dont son garde du corps du défunt, considéré par la justice congolaise comme « le premier suspect ».
Par conséquent, les avocats de la famille veulent examiner attentivement les preuves présentées dans le dossier judiciaire afin de faire la lumière sur les circonstances réelles entourant la mort de Chérubin.
Déjà, le parti Ensemble dont Okende était le porte-parole affirme qu’il n’y avait aucune raison apparente pour que leur camarade mette fin à ses jours. Nombre de personnes poussent la famille à demander une révision de l’enquête ou une nouvelle investigation sur les circonstances de sa mort.
Strada