BCC : enregistrement imminent et obligatoire de tous les cambistes

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Depuis la pandémie du coronavirus qui a secoué le monde et la république démocratique du Congo en particulier, les économies et les finances des États subissent un déséquilibre sans pareil.

De fois l’on évoque l’inflation ou encore la dépréciation des monnaies locales rendant ainsi faible la capacité de résilience des systèmes économico-finances des pays en voie de développement.

La Rdc avec son système économique extraverti où la population en majeure partie évolue dans le secteur informel et dont la politique monétaire basée sur la monnaie étrangère, le dollars américain, échappe aux « banquiers de la rue » appelés « cambistes » est de plein pied dans la récession. D’où, la dépréciation de la monnaie nationale, le franc congolais sur le marché causant ainsi, la flambée des prix de bien de premières nécessités.

Si depuis le début de la semaine passée, le franc congolais se dépréciait et 1$ s’échangeait à 2000Fc voir 2200FC, le week-end a été spectaculaire car l’on a assisté a une appréciation de la monnaie locale dont 1$ se négociait désormais à 1900FC voir 1500Fc, dans plusieurs parties de la république, à la grande surprise des congolais.

Mais qu’est-ce qui justifie cette situation ? Selon le directeur général de la Banque centrale, Jean-Louis Kayembe, il s’agit d’un certains nombres des mesures qu’à prise l’institution bancaire pour arrêter l’hémorragie financière conformément aux instructions du président de la république Félix-Antoine Tshisekedi et aux lois en vigueur en la matière. En second lieu, il indique que la BCC a injecté sur le marché une somme importante de devise en vue de retirer sur le marché l’abondance du franc congolais en couvrant l’absence de la devise sur le marché.
En troisième position, Jean-Louis Kayembe évoque la spéculation alimentée par les changeurs de monnaie à travers le pays qui favorise parfois cette situation.

Dans cette optique, selon une source qui a requis l’anonymat, la BCC a décidé de passer à la vitesse supérieure afin de réglementer le secteur de change conformément à la loi cadre régissant ce secteur.

C’est ainsi que les cambistes devront obtenir une carte d’identification qui s’élèverait à 150$ et s’enregistrer auprès de la banque centrale du Congo . Une autre décision, est qu’il ne sera plus question d’exposer les tableaux de bord indiquant le taux d’échange, qui constitue un véritable levier de spéculation contribuant à l’instabilité de la monnaie locale.

Ainsi, le concours de la police est appelé pour mettre hors d’État de nuire tous les contrevenants.

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