Le président de la DYSOC , Jean-Pierre Lisanga Bonganga appelle les deux leaders Lamuka (Fayulu et Muzito) à multiplier des actions pacifiques de lutte pour préserver et consolider la démocratie en RDC.
Il l’a dit jeudi 16 septembre dans une déclaration politique où il a demandé aux présidents de l’Ecidé et du Nouvel élan de ne pas baisser les bras face à ce qu’il qualifie, de dictature rampante du président Félix Tshisekedi.
L’ancien ministre des Relations avec le Parlement a félicité Fayulu et Muzito pour l’organisation de la manifestation pacifique contre la politisation de la CENI, le glissement du calendrier électoral, le projet funeste de fraude électorale, l’instrumentalisation de la justice.
Ainsi, le président de la DYSOC condamne fermement la répression policière brutale et disproportionnée au cours de cette mobilisation.
« La DYSOC condamne fermement la répression policière brutale et disproportionnée de cette marche nationale pacifique. Il faut souligner en effet, qu’au cours de cette marche, on a enregistré des arrestations arbitraires, plusieurs blessés graves et déploré des mises à tabac notamment celle de monsieur Patient Ligodi, journaliste et correspondant de RFI qui couvrait l’évènement », a-t-il fustigé.
A la population qui a répondu à l’appel de la coalition Lamuka, Lisanga Bonganga salue la mobilisation malgré les intimidations de toute nature.
« La DYSOC rend un vibrant hommage au peuple congolais qui, malgré les intimidations de toutes sortes, du pouvoir en place, a chassé la peur, a répondu en masse à l’appel de LAMUKA, et est descendu dans la rue dans plusieurs villes du pays, notamment à Kinshasa, Kisangani, Bumba, Gémena, Goma, Mbuji-mayi, Mbandaka, Lubumbashi etc… ; pour exiger des élections inclusives, transparentes et crédibles en 2023 et pour protester contre les dérives dictatoriales du président Félix Tshisekedi Tshilombo », conclut-il .
Strada
