Une nouvelle audience dans l’affaire Stanis Bujakera est prévue ce vendredi 23 février à la prison centrale de Makala.
Accusé d’avoir fabriqué et distribué une fausse note des services de renseignement affirmant que ces derniers avaient tué l’opposant Chérubin Okende. Le correspondant de Jeune Afrique a été arrêté le 8 septembre 2023 à l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol.
D’abord placé en garde à vue, il a ensuite été transféré en prison le 14 septembre après avoir été inculpé de « propagation de faux bruits », « faux en écriture », « falsification des sceaux de l’État » et « transmission de messages erronés et contraires à la loi ».
A la veille de ce rendez-vous, plusieurs organisations de la société civile et de défense des droits de l’homme appellent à la libération sans condition.
Dans une déclaration intitulée « Appel de la société civile contre la répression et les arrestations arbitraires” rendue publique mercredi 21 février, Congo n’est pas à vendre, Panel des experts de la société civile, Asadho, Alerte-RDC, société civile forces vives, Lucha, Filimbi et Syfeddi estiment que lorsqu’un État traque des citoyens innocents, ses animateurs deviennent des « criminels » et doivent rendre des comptes au peuple, seul détenteur de la souveraineté.
Strada